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09 Mai2014

Dermatite éosinophilique féline perforante

Written by Cyrille Catoio. Posted in Actualités scientifiques, Articles

Par le Dr Frédérique Degorce-Rubiales, DESV Anatomie Pathologique Vétérinaire, CES de Dermatologie vétérinaire

Fig 1 : Photo Dr J. Pequin

Fig 1 : Photo Dr J. Pequin

Aspects cliniques

Un chat Sacré de Birmanie, mâle castré de 3,5 ans est présenté à la consultation (Fig1).

Il présente de multiples lésions papuleuses, peu prurigineuses, de 0,5 à 3 cm de diamètre, dépilées, érythémateuses, centrées par une concrétion croûteuse jaunâtre, formant un cône ombiliqué adhérent, qui, si on le décolle, découvre un ulcère qui peut alors saigner (Fig 2,3,4,5,6). Son état général est excellent et il ne présente aucun autre symptôme.

Fig 2 : Papules à la base du pavillon auriculaire gauche. Photo Dr J. Pequin.

Fig 2 : Papules à la base du pavillon auriculaire gauche. Photo Dr J. Pequin.

Fig 3 : Papule en face ventrale du cou. Photo Dr J. Pequin

Fig 3 : Papule en face ventrale du cou. Photo Dr J. Pequin

Fig 4 : Papule sur le flanc. Photo Dr J. Pequin

Fig 4 : Papule sur le flanc. Photo Dr J. Pequin

Fig 5 : Papule sur la cuisse. Photo Dr J. Pequin

Fig 5 : Papule sur la cuisse. Photo Dr J. Pequin

Fig 6 : Base du pavillon auriculaire gauche, aspect macroscopique après tonte : Papules de 2 à 3 cm de diamètre, dépilées, érythémateuses, centrées par une concrétion croûteuse jaunâtre, formant un cône ombiliqué adhérent, qui, si on le décolle, découvre un ulcère qui peut alors saigner. Photo Dr J. Pequin.

Fig 6 : Base du pavillon auriculaire gauche, aspect macroscopique après tonte : Papules de 2 à 3 cm de diamètre, dépilées, érythémateuses, centrées par une concrétion croûteuse jaunâtre, formant un cône ombiliqué adhérent, qui, si on le décolle, découvre un ulcère qui peut alors saigner. Photo Dr J. Pequin.

 

Diagnostic différentiel – Hypothèses diagnostiques

  • Dermatite perforante féline
  • Lésions du complexe granulome éosinophilique félin
  • Dermatites allergiques
  • Mycose profonde
  • Cornes cutanées

 

Examens complémentaires

Des biopsies-exérèse cutanée de deux nodules sont réalisés pour examen histologique

 

Aspects histologiques

A l’examen histologique, on observe des lésions ulcérées cratériformes, dessinant de petits renfoncements invaginés en cupules dans le derme. Leur centre est obstrué d’un matériel nécrotique très acidophile, formé de débris nécrotiques, de cellules inflammatoires pycnotiques et de kératine. Leur plancher est formé d’un revêtement épithélial qui semble être soit l’épiderme, soit un abouchement folliculaire évasé (Fig 7). Le derme est le siège d’un infiltrat cellulaire extrêmement dense et compact, très riche en éosinophiles, accompagnés de mastocytes, de lymphocytes, de plasmocytes et de rares granulocytes neutrophiles (Fig 10). Au centre de la lésion, juste sous la cupule, obstruée du matériel nécrotique, on observe des fibres de collagène très acidophiles, entourées d’éosinophiles dégranulés suggérant des images en flammèches (synonymie foyers de dégranulation des granulocytes éosinophiles). Ces fibres peuvent être orientées verticalement (elles sont perpendiculaires à l’épiderme)(Fig 8,9) et semblent s’éliminer au travers du plancher épithélial de la cupule (élimination transépithéliale). Elles prennent un aspect très acidophile. Aucun élément figuré ni parasitaire ni fongique n’est visualisé.

Fig 7 : Aspect microscopique d'une paule : lésion ulcérée cratériforme, dessinant un renfoncement invaginé en cupule dans le derme. Son centre est obstrué d'un matériel nécrotique très acidophile, formé de débris nécrotiques, de cellules inflammatoires pycnotiques et de kératine. Son plancher est formé d'un revêtement épithélial qui semble être soit l'épiderme, soit un abouchement folliculaire évasé. Le derme est le siège d’un dense infiltrat inflammatoire très riche en éosinophiles (HE X 40).

Fig 7 : Aspect microscopique d’une paule : lésion ulcérée cratériforme, dessinant un renfoncement invaginé en cupule dans le derme. Son centre est obstrué d’un matériel nécrotique très acidophile, formé de débris nécrotiques, de cellules inflammatoires pycnotiques et de kératine. Son plancher est formé d’un revêtement épithélial qui semble être soit l’épiderme, soit un abouchement folliculaire évasé. Le derme est le siège d’un dense infiltrat inflammatoire très riche en éosinophiles (HE X 40).


Fig 8 : Dans le derme juste sous la concrétion de matériel nécrotique, on observe des fibres de collagène très acidophiles, entourées d’éosinophiles. (HE X 100).

Fig 8 : Dans le derme juste sous la concrétion de matériel nécrotique, on observe des fibres de collagène très acidophiles, entourées d’éosinophiles. (HE X 100).


Fig 9 :  Dans le derme juste sous la concrétion de matériel nécrotique, on observe des fibres de collagène très acidophiles, entourées d’éosinophiles dégranulés suggérant des images en flammèches (synonymie foyers de dégranulation des granulocytes éosinophiles). Ces fibres peuvent être orientées verticalement (elles sont perpendiculaires à l'épiderme) et semblent s'éliminer au travers du plancher épithélial de la cupule (élimination transépithéliale) (HE X 400).

Fig 9 : Dans le derme juste sous la concrétion de matériel nécrotique, on observe des fibres de collagène très acidophiles, entourées d’éosinophiles dégranulés suggérant des images en flammèches (synonymie foyers de dégranulation des granulocytes éosinophiles). Ces fibres peuvent être orientées verticalement (elles sont perpendiculaires à l’épiderme) et semblent s’éliminer au travers du plancher épithélial de la cupule (élimination transépithéliale) (HE X 400).


Fig 10 : Le derme est le siège d’un infiltrat cellulaire extrêmement dense et compact, très riche en éosinophiles, accompagnés de mastocytes, de lymphocytes, de plasmocytes et de rares granulocytes neutrophiles (HE X 420).

Fig 10 : Le derme est le siège d’un infiltrat cellulaire extrêmement dense et compact, très riche en éosinophiles, accompagnés de mastocytes, de lymphocytes, de plasmocytes et de rares granulocytes neutrophiles (HE X 420).

 

Ces foyers nécrotiques réalisent un aspect de collagénose perforante ou dermatite féline éosinophilique perforante, l’ensemble, fibres de collagène et cellules inflammatoires, s’extrudant par une ulcération à la surface de l’épiderme.

 

Traitement

Aucun traitement n’a été institué et les lésions ont guéri d’elles-mêmes en quelques semaines.

 

Discussion

Six cas ont été publiés dans la litérature vétérinaire. Ce sont des chats, cinq européens, un siamois, âgés de 1 à 6 ans, mâles ou femelles, castrés ou non, présentant un à plusieurs lésions papuleuses ou en plaques, chacune centrées par un cône crouteux, exophytique, adhérent au tégument. La disposition des lésions chez certains sujets a été décrite comme linéaire. Le retrait de la croûte ombiliquée laisse apparaître un ulcère qui peut saigner. La localisation des lésions est variée : creux axillaires, cou, dos, flanc, hanche, épaule, abdomen, thorax, membres ou nez. le prurit est variable, absent à sévère. Aucune maladie sous-jacente n’est signalée, sauf une allergie ou une dermatite par allergie aux piqûres de puce (2 cas) ou une rhinotrachéite, une conjonctivite et une stomatite récidivante. Ceraines lésions ont récidivées, un sujet a présenté des lésions de novo à l’emplacement des sutures des biopsies cutanées. L’aspect histologique est uniforme : sévère inflammation dermique diffuse à prédominance éosinophilique avec élimination de fibres de collagène par l’épiderme ou les abouchements folliculaires réalisant un aspect de collagénose perforante. La réponse thérapeutique dans ces différents cas a été très variable : dans trois cas, l’acétate de méthylprednisolone a été utilisé pour gérer des récidives et l’administration de vitamine C a permis de diminuer la posologie des corticoïdes. Un cas semble avoir guéri sous acétate de méthylprednisolone, un autre par l’administraion de vitamine C (100mg BID pendant 30j per os) vitamice C qui a permis la guérison d’une récidive 8 mois plus tard, un cas a été perdu de vue. Scott et Miller (1) n’ont détecté aucune anomalie des fibres de collagène à l’examen ultrastructural en microscopie électronique, supposant que les anomalies pouvaient être biochimiques.
Les dermatoses perforantes chez l’Homme regroupent la Maladie de Kyrle, l’élastose serpigineuse perforante, la folliculite perforante, la collagénose réactionnelle perforante. Le mécanisme pathogénique est mal connu chez l’Homme, mais une composante génétique et l’existence, dans certains cas ,d’une maladie intercurrente est suspectée, comme un diabète sucré ou une insuffisance rénale chronique. Une vasculopathie diabétique et les automutilations du patient (prurit) sont suspectées provoquer une nécrose dermique avec élimination du matériel altéré par l’épiderme. L’insuffisance rénale est suspectée entraîner des dépôts calciques sur les fibres de collagène, qui, altérées s’élimineraient de la même façon…Des cas ont été décrits chez l’Homme comme ayant évolué à la faveur d’une néphropathie à IgA, d’une gale, d’un lymphome malin, du SIDA, d’une varicelle…On suppose une altération initiale du collagène, mais aussi la nécessité d’un facteur agravant, déclenchant les lésions (prurit, taumatisme cutané, rayons UV…?). Les patients seraient prédisposés à développer des lésions cutanées suite à des traumatismes minimes. Chez le chat, il pourrait s’agir d’un mode de réaction cutanée comme la dermatite miliaire ou comme les lésions du complexe granulome éosinophilique félin.

 

Remerciements

Nous remercions vivement le Dr Jérôme Pequin, Clinique Vétérinaire Crimée, 24 Avenue Henri Fréville, 35200 Rennes, de nous avoir permis d’exploiter ce cas, d’avoir réalisé les clichés macroscopiques et de nous avoir accordé sa confiance.

 

Pour en savoir plus

  1. Scott DW, Miller WH. An usual perforating dermatitis in a Siamese cat. Veterinary Dermatology 1991; 2: 173–177.
  2. Haugh PG, Swendrowski MA. Perforating dermatitis exacerbated by pruritus. Feline Practice 1995; 23: 8–12.
  3. Albanese F, Tieghi C, De Rosa L, Colombo S, Abramo F. Feline perforating dermatitis resembling human reactive perforating collagenosis: clinicopathological findings and outcome in four cases. Veterinary Dermatology 2009; 20: 273-280.
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09 Mai2014

Hamartome sébacé de Jadassohn chez un chien réparti selon les lignes de Blaschko

Written by Cyrille Catoio. Posted in Actualités scientifiques, Articles

E. GUAGUERE 1, F. DEGORCE-RUBIALES 2, O. VEROLA 3, A. MULLER 1

1 Clinique Vétérinaire Saint-Bernard, F -59160 Lomme France
2 Laboratoire Vétérinaire d’Anatomie Pathologique du Sud Ouest, LAPVSO, F 31201 Toulouse cedex 2 France
3 Hôpital St Louis ,F-75000 Paris

 

Présentation clinique

Une chienne Golden retriever âgée de 18 mois est présentée à la consultation dermatologique pour un peau sale et sèche depuis l’âge de 3 mois.
C’est le seul animal atteint de la portée.
Elle présente sur la face, le cou, le thorax et les membres, des plaques indurées, verruqueuses, multifocales que l’on sent à la palpation sous le pelage.

Après la tonte de l’animal, ces plaques apparaissent brunes, recouvertes de squames et de quelques croûtes. Leur disposition apparaît clairement linéaire et elles suivent les lignes de blaschko.

 

Jadassohn1 Jadassohn2
Jadassohn5 Jadassohn6
Jadassohn4
Photos Dr E. Guaguère

Photos Dr E. Guaguère

 

L’animal ne présente aucune autre anomalie, ni aucune atteinte de l’état général.
Les hypothèse diagnostiques sont :

  • Démodécie
  • Ichtyose
  • Hamatome cutané notamment un naevus épidermique linéaire

Les raclages cutanés sont négatifs et le dépistage génétique de l’ichtyose du Golden retriever révèle que l’animal est hétérozygote.

 

Examen histologique

Plusieurs biopsies cutanées sont effectuées.
La plupart révèlent un épiderme hyperplasique auquel s’abouchent des infundibula folliculaires évasés, hyperkératosiques, auxquels sont annexées de nombreuses glandes sébacées, plurilobulées, hyperplasiques, via des canaux sébacés dilatés et multiples. Au sein des unités folliculaires, les follicules pileux montrent une portion profonde rudimentaire souvent sous la forme d’un bulbe isolé et malformé. Les glandes sudorales épitrichiales sont rares et de petites taille dans le derme profond.

Hamartfig1 Hamartlegendfig1
Fig 1 : Hamartome sébacé de Jadassohn. Photographie réalisée à l’objectif macro à partir de la lame histologique l’échelle indique 100µm) illustrant l’hyperplasie paillomateuse de l’épiderme, auquel s’abouchent de multiples follicules pileux rudimentaires via un infundibulum hyperplasique, béant et hyperkératosique. Sont annexées à ces follicules de multiples glandes sébacées plurilobulées (H&E stained, X100)

 

HamartFig2 Hamartlegendfigur2
Fig 2 : Hamartome sébacé de Jadassohn. Photomontage de plusieurs clichés au grossissement X100 (l’échelle indique 100µm) illustrant la présence de nombreuses glandes sébacées matures et irrégulières s’ouvrant par des canaux sébécés au même infundibulum folliculaire dilaté et hyperkératosique. le derme profond montre de rares structures folliculaires rudimentaires et des glandes sudorales apocrines épitrichiales de petite taille (H&E, X100)

 

Hamartfig3 Hamartlegendfigur3
Fig 3 : Hamartome sébacé de Jadassohn : de multiples glandes sébacées plurilobulées, ramifiées et matures, s’abouchent à un même infundibulum folliculaire béant, via des canaux sébacés (H&E, X 25).

 

Hmartfig4 Hamartlegendfigur4
Fig 4 : Hamartome sébacé de Jadassohn : de multiples glandes sébacées plurilobulées, ramifiées et matures, s’abouchent à un même infundibulum folliculaire béant, via des canaux sébacés (H&E, X100)

 

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Fig 5 : Hamartome sébacé de Jadassohn : dans le derme profond, les follicules pileux sont rares et leur portion profonde rudimentaire souvent visible sous la forme d’un reliquat bulbaire (H&E, X100).

 

Sur une biopsie, la présentation est différente, les glandes sébacées sont moins proéminentes et se sont les glandes sudorales épitrichiales qui apparaissent nombreuses et dilatées. Focalement il s’y développe une néoformation tumorale épithéliale formée d’îlots solides qui subissent multifocalement une dégénérescence kystique. Des images de canaux intra-cytoplasmiques, de kératinisation individuelle ou collective, d’ébauches de canaux excréteurs sont visibles.

Hamartfig6 Hamartlegendfigur6
Fig 6 : Hidradénome solide-kystique se développant focalement au sein de l’hamartome sébacé qui cette fois-ci est principalement représenté par de multiples glandes sudorales épitrichiales matures et kystiques ( H&E, X 25).

 

Diagnostic histologique

Cet ensemble lésionnel évoque un hamartome sébacé de Jadassohn ou hamartome verruqueux, dans lequel se développe focalement un hidradénome solide-kystique (tumeur bénigne issue de la portion haute canalaire d’une glande sudorale épitrichiale).

 

Discussion

L’ hamartome sébacé de Jadassohn se développe classiquement à la naissance ou juste après.

Les lésions peuvent comporter des éléments matures de toutes les annexes cutanées (glandes sébacées, glandes sudorales et follicules pileux) en proportions différentes et exprimer ainsi un aspect assez hétérogène
En outre, la morphologie des lésions évoluent classiquement dans le temps avec l’âge du sujet.
De plus, il peut se développer au sein des lésions, avec le temps, de nombreux types de tumeurs annexielles, le plus souvent bénignes, d’origine folliculaires ou glandulaires.
Ce type d’hamartome survient lors du développement embryonnaire lorqu’une mutation atteint un certain nombre de cellules germinales provoquant une mutation épigénomique dite en mosaïque qui se distribue selon les lignes de Blaschko.

Chez l’Homme plusieurs données suggèrent la transmission maternelle d’AND de papillomavirus aux cellules germinales de l’ectoderme du foetus, dans l’étiologie de cet hamartome sébacé de Jadassohn.

blaschko_def

Les lignes de Blaschko, définition de Wikipédia : c’est le nom donné à un phénomène cutané extrêmement rare qui apparaît chez l’être humain et qui produit des marbrures avec des motifs caractéristiques sur la peau. Ces lignes ont été mentionnées pour la première fois en 1901 par le dermatologue allemand Alfred Blaschko.
Elles ne sont pas limitées à une maladie spécifique et ne constituent pas à elles seules les signes avant-coureur d’une pathologie. Chez l’homme, les lignes de Blaschko sont le résultat d’une information codée dans le génome dans l’ADN. Chez un homme normal, la pigmentation de la peau est uniforme et les lignes ne sont pas visibles. Des maladies de la peau peuvent toutefois les faire apparaître. On observe alors chez le patient des différences de couleur plus ou moins prononcées entre plusieurs parties du corps avec des motifs, des bandes et des lignes caractéristiques. La plupart du temps, ces motifs ressemblent à une lettre V alignée sur l’axe du dos et une lettre S sur la poitrine, l’estomac et les flancs du corps. Ces lignes ne suivent ni le système nerveux, ni les vaisseaux ou le système lymphatique. Blaschko avait émis l’hypothèse que la régularité de ces motifs entre les patients laissait supposer la présence d’une origine embryonnaire.
Les lignes de Blaschko entraînent une différence de couleur dans le pelage de certaines races canines comme le boxer (robe bringée).
Ces motifs apparaissent également dans le cas d’un mosaïcisme, c’est-à-dire la présence dans le même organisme de cellules avec deux génotypes différents.

 

Mise au point

Hamartome signifie
« malformation non néoplasique » :
C’est une malformation tissulaire pseudo-tumorale constituée d’un assemblage anormal et désordonné de de tissus identiques à ceux de l’organe ou du territoire dans lequel on les trouve
Il résulte de la croissance non néoplasique de tissus normalement situés, mais formant un assemblage désordonné.
Naevus signifie
« tâche maternelle » :
C’est un hamartome cutané
La tendance actuelle est de réserver ce terme aux seules lésions
pigmentées (naevi mélanocytaires).
Parfois le terme naevus s’oppose à hamartome dans le fait qu’au
sein du naevus, l’assemblage tissulaire apparaît normal et ordonné.

 

Références

Carlson JA, Cribier B, Nuovo G, Rohwedder A :.Epidermodysplasia verruciformis-associated and genital-mucosal high-riskhuman papillomavirus DNA are prevalent in nevus sebaceus of Jadassohn.J Am Acad Dermatol 2008;59:279-94.

Eisen DB and Michael DJ : Sebaceous lesions and their associated syndromes: Part I.J Am Acad Dermatol 2009;61:549-60

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Tél : 05 34 40 77 88
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