Les autopsies

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  • Le LAPVSO ne reçoit, ni ne réalise d’examen nécropsique sur les carcasses d’animaux. Il se charge par contre de l’analyse des prélèvements d’autopsie, selon les modalités suivantes.
  • Les prélèvements d’autopsie doivent être réalisés :
    • Impérativement dans un délai inférieur à 6 heures post-mortem pour les mammifères, la dépouille étant impérativement conservée à 4°C (réfrigérée), mais non congelée.
    • Idéalement, ces prélèvements seront effectués immédiatement après le décès de l’animal. Ceci est impératif pour les petits animaux comme les oiseaux de cage et de volière, car les organes s’autolysent très vite.
    • CONGELATION PROHIBEE

Les maladies virales du chiot et du chaton

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Pensez à transmettre au LAPVSO des fragments ou la totalité des organes suivants :

  • Une troisième paupière
  • De la langue
  • Du poumon
  • De l’estomac
  • De l’intestin grêle (duodénum distal, jéjunum, iléon)
  • Du caecum et du côlon (valvule iléo-caecal, côlon)
  • Le lymphocentre mésentérique
  • Du rein avec du cortex, de la médullaire et du bassinet
  • De la vessie
  • De la rate
  • Du foie
  • Du myocarde
  • Du thymus
  • Du mésentère
  • Si possible encéphale et cervelet

Les petits oiseaux de cage et de volière

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Vous pouvez transmettre au LAPVSO un « bloc d’éviscération » dans un pot de formol 4% en procédant ainsi :

  • pratiquez une incision ventrale sur l’animal mort de haut en bas, coupez l’œsophage et prenez-le en main, puis tirez de façon à prélever en bloc l’ensemble des organes en rompant avec de petits ciseaux les résistances éventuelles.
  • De cette façon, seuls les reins restent sur la carcasse, plaqués contre les lombaires et devront être prélevés individuellement.
  • Plongez le bloc viscéral et les reins dans le pot de formol.

Pour les autres cas

  • N’hésitez pas à prélever d’autres organes que ceux qui vous paraissent lésés, pour une meilleure analyse histologique et une meilleure compréhension du processus pathologique, car les pathologies sont souvent systémiques ou multi-organiques.
  • Une bonne approche est de prélever un peu de tous les organes majeurs (suivre par exemple les recommandations d’une recherche de maladies virales du chiot).